Les Danses de Poche

 

                                                      

                                                   

 

 

Deux socles, piédestaux de 1m sur 1m. Un espace scénique réduit. Dessus y mettre la danse parce que c’est une gageure que de vouloir danser sur 1m2. Un danseur, deux, trois, pour des chorégraphies courtes. Ces Danses de Poche  auraient pu s’appeler « variations sur un espace contraignant, ludique, malicieux et autre ». Le danseur à la fois repousse et prend la surface et l’espace, se laisse sculpter,  s’y appuie,  les traverse, contraint puis complice. Questionner la suprématie du « grand » par des variations qui impriment des traces dans l’espace donné, un espace choisi. Choisir alors un espace intime, le transporter avec soi plutôt que de le transposer, le prendre en fait comme costume de scène. Les Danses de Poche peuvent être conjuguées à l’infini, quatre variations pour un et deux socles pour l’instant. Quatre variations qui se regroupent dans un « Jardin des (K) Délices », chaos sympathique et changeant au grès des lieux, des humeurs et du temps.

Interroger le lieu

Le porter comme un costume

Le transporter,

La scénographie comme costume de  pièce

Danses de Poche à créer

Des petits objets vivants :

Un piédestal, carré de 1m, deux soli, un duo, intimité, lenteur, dévoiler les actes. Deux trio, virtuosité, complicité. Deux danseuses, deux danseurs. Des pièces courtes totalement incluses dans un espace transportable, les partager et les présenter :

 Lors d’un atelier, d’un stage, d’une intervention

Lors d’une déambulation

Dans des lieux marquants

Lors de soirées partagées

Ailleurs       

 Travailler la même matière en création, en interventions, sensibilisation et création de concert. Danser, chorégraphier, professer, des stages, des master classes, danser  dans un studio, dans un théâtre, partout… C’est un ensemble que je voudrais réunir, ne plus séparer.   

 Les Danses de Poche, des variations pour différents moments :

 les présenter au long d’une journée à des heures et dans des lieux différents, les regrouper autour d’une lecture (pièce de théâtre, poésie, conférence), les présenter sur une scène de théâtre, dans l’entrée, devant, à l’extérieur, dans un bâtiment (musée, salle de réception, café concert, lieu en friche, en construction), sur une place, un parking, dans un parc, en pleine forêt, lors d’un festival, pour une soirée qui leur est consacrée, une manifestation (journée du patrimoine, inauguration, rencontre), dans un cadre pédagogique et bien d’autres possibles à découvrir et mettre en place avec les institutions et structures intéressées. L’art se partage, que cela soit aussi le fait de l’intention. Transporter le théâtre avec soi et tout mélanger.     

 

 

 LES COMPAGNONS DE ROUTE :

Danseurs :    Delphine SAUVAGE

                           Paola PICCOLO 

                           Daniel Scott BODIFORD

                           Philippe DUCOU (chorégraphe)  

Construction des socles : Jean Pierre SCHNEIDER

Photos et vidéos : sylvain et Adelin DOTTOR 

 

LES DANSES DE POCHE

Première danse :      15'  Son de cigales et grillons.

                                          Deux danseuses, deux socles.  

 Deuxième danse :   11'  Musique «vie d’artiste opus 316» Johan Strauss. 

                                         Deux danseuses, deux danseurs, deux socles.

 Troisième danse :   16’ Musiques «presto été–quatre saisons» Vivaldi, «singin’ in the rain» Freed Brown,    «Méditation de Thaïs» Massenet.

                                         Deux danseuses, un danseur, deux socles.

 Quatrième danse :  14’  Musiques "le pas du chat noir" Anouar Brahem.

                                         Deux danseuses, un danseur, un socle.